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"Il y a du bruit on dirait, nous contacte Sarah par la pensée."

Nous commençons à parler entre nous via le bracelet.

"Il y a une activité, répond Énavila, oui, mais elle est assez faible."

Nous avançons doucement, aux aguets.

"Ce n'est pas vraiment une clairière, dis-je, regardez, les arbres ont l'air couchés."

"Oui, confirme Énavila, il a dû se passer quelques chose ici.

"Des corps d'animaux morts ! s'écrie Sarah."

"Arg ! crie-je, Oui ! Il y eu un carnage ici !"

Nous restons immobiles à quelques distance de la clairière, maintenant que nous voyons ce qu'il s'y trouve. Sans doute un combat s'est déroulé ici, il y a des restes d'animaux morts, leurs squelettes disloqués éparpillés sur toute la surface de la clairière, où les arbres sont aussi tous cassés et tombé au sol.

"C'est incroyable, s'étonne Sarah, il faut que ce soit un truc venu du ciel pour avoir écrasé comme ça tous les arbres."

"Vraisemblablement c'était pour manger, fais-je remarquer, les corps ne sont pas entiers pour la plupart."

Nous nous approchons encore un peu.

"Il y a une activité dans la clairière, nous avertit Énavila, j'ai des ondes cérébrales à proximité"

"Ça doit être de petits charognards, rassure Sarah, les signaux sont faibles et dispersés."

Je leur demande :

"Est-ce que vous en voyez ?"

"Non, répond Énavila, même le sonar du bracelet ne me donne pas grand chose."

Nous avançons en silence, communiquant uniquement par sym. La clairière est bien le reste d'une bataille aillant sans doute opposé un troupeau de ces bêtes à une ou plusieurs chose venues du ciel.

"Tout semble sec, constate Énavila, ça a dû se produire il y a peut-être un quinze jours (un petit sixième)."

"Regardez les arbres morts, pointe Sarah, on dirait qu'ils ne sont pas fait de bois, ça ressemble à un truc élastique."

"Peut-être devrait-on en ramasser une peu pour faire du feu ? suggérè-je."

"Pas la peine, reprend Énavila, il y en a bien assez d'autres autour du vaisseau."

"Pas con, lui concédè-je".

Nous sommes maintenant tous les trois à découvert dans la clairière. Nous regardons, perplexes, les squelettes étranges des bêtes qui se sont faites dévorées. Ce ne sont pas vraiment des os, plutôt des sorte de plaques un peu élastique. Ça ressemble à des arrêtes de poissons, mais plus larges. Le squelette forme une sorte d'étoile à six branches, une pour la queue, une pour la têtes, et quatre pour les pattes. Ces six branches sont reliées entres elles par des sortes de filaments ou d'arrêtes plus ou moins souples, suivant les branches.

C'est une alerte du bracelet puis le cri de Sarah qui me sort de mes pensées.

- Arg !

Une sorte de gros lézard à deux queues s'est jeté sur Sarah.

- Ils nous attaquent !

Énavila crie quand soudain une nuée de bestioles identiques à celle ayant attaqué Sarah s'élèvent de l'autre côté de la clairière. Nous nous replions vers la forêt. Plusieurs de ces bestioles retombes inanimées autour de moi.