page 326 le patriarche 327

pourra au moins en assommer quelques uns, nous allons une nouvelle fois fêter cela en allant boire un coup à la rivière.

Quand nous arrivons de nouveau dans la clairière du vaisseau, les premières lueur du jour pointent à l'horizon. Nous décidons que c'est le bon moment pour un somme. Nous mangeons un ou deux lézards grillés, puis nous plaçons notre réserve dans l'un des tubes, de façon à les conserver. Les tubes peuvent faire office de frigo, plus ou moins. Nous nous endormons tous les trois, épuisé, quand les étoiles commencent à disparaître du ciel.

Jour 382

Un grand fracas nous réveille, quelques heures plus tard. Nous nous levons rapidement. Sarah contrôle les environs du vaisseau en dialoguant avec l'artificiel :

- Ce sont les bêtes, elles se sont réveillées, elles sont recommencés à nous attaquer.

- Mais ? Les mêmes ?

- On dirait, mais je ne suis pas très sûre.

Énavila trouve tout de suite une explication :

- Le jour ! C'est le jour ! Quand il fait nuit elles sont en léthargie, et avec le jour elle reprenne vie !

- Possible, ça correspond. C'est étrange, pourtant il n'y a pas de différence importante de température, ou je sais pas, quel facteur pourrait jouer ?

- La lumière, sans doute, leur maladie leur bouzille peut-être leur système nerveux quand il n'y a pas de lumière.

Sarah émet un doute :

- Je ne pense pas, elles n'ont pratiquement aucune onde mentale, ce doit être autre chose.

Énavila ne se laisse pas faire :

- Disons qu'elles n'ont aucune onde mentale que nous détectons,

elles ont peut-être un système nerveux plus complexe, pas basé sur des impulsions électriques, ou peut-être que cette maladie est une sorte de parasite, je ne sais pas...

- Ce n'est peut-être pas une maladie, peut-être qu'elle sont comme ça naturellement.

- Peut-être, après tout, nous ne connaissons rien de ce mon....

Nous nous taisons tous, il y a comme un grésillement, les bêtes ne sautent plus.

Le bourdonnement s'amplifie, nous ne nous entendons bientôt plus parler.

"Sarah, dis-je, qu'est-ce qu'il se passe !"

"Il faut sortir, avertit Sarah, il faut sortir, il y a un truc qui nous tombe dessus"

"Qu'est-ce que c'est ! demande Énavila"

Par la fente du toi, nous apercevons à peine comme des éclairs, comme un nuage, comme une énorme chose qui descend sur nous.

"Qu'est-ce qu'on fait ? dis-je, on sort ?"

"On est sans doute plus en sécurité ici, fait remarquer Sarah."

"Moi je ne reste..." à juste le temps de commencer Énavila, qui n'a pas le temps de terminer son sym ; nous sentons le vaisseau se soulever du sol, un vacarme infernal nous empêche même de comprendre les sym, je m'accroche comme je peux à un tube alors que le vaisseau est sans doute projeter au sol par cette chose.

"Sarah ! crie Énavila, ouvre ! Ouvre ! Ouvre !

Le vaisseau est soudain parcouru d'éclairs, le bruit est infernal, je ne sais même pas si ce sont mes cris que j'entends.

Sarah saigne au visage, elle a dû se cogner. Un instant le