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calamité ! Arg, si je les avais sous la mains, les pourritures ! C'est donc ça, ils nous envoient ces merdes pour nous empêcher de comploter, pour nous empêcher de dormir, pour nous rendre fous ! Je les hais !

"Il faut qu'on se barre d'ici ! Il faut qu'on se barre d'ici ! La prochaine nuit je m'en fous je me casse, vous faîtes comme vous voulez, nous préviens Énavila."

"Oui mais comment nous enfuir, comment sortir des cellules, ils ne les ouvrent jamais, ils ne viennent presque jamais."

"Je m'en tape le prochain qui passe je le bute, je cherche même pas a comprendre, je le défonce direct, il paiera pour les autres s'il le faut."

Nous n'avons même pas le temps de raisonner Énavila, elle se met a hurler sur le champ en s'agrippant au grilles. Assez rapidement deux gardes s'approchent et lui sifflent dessus, ni de une ni de deux elle frappe à travers la grille avec l'épée qu'elle avait préparée et fend le crâne du premier. Le second se recule immédiatement, apeuré, puis s'enfuit.

- Il va avertir les autres vite, regarde s'il a des clés !

Énavila attrape le garde mort par le pied et le tire vers elle, il gémit.

- Merde, ce con n'est pas mort.

- Achève-le, lui recommande Sarah.

- Non ! Demande lui les clés s'il ne les a pas ! lui crie-je avant qu'elle n'ai l'idée de le transpercer avec son épée.

- Il n'a pas de clé, bordel !

Énavila le retourne et l'attrape par le col.

- Les clés ! Les clés !

Elle le secoue mais il est trop amoché, il ne doit rien entendre.

- Clés !!!!!

Énavila hurle a m'en crever les tympans, mais rien n'y fait. Quelques secondes plus tard toute la cavalerie arrive.

- Sortez vos épées, préviens Énavila, on se barre !

Je me prépare, ils vont en effet tenter d'ouvrir les cellules, c'est notre chance.

"Nous n'avons aucune chance, il nous faut remonter je ne sais pas combien de niveaux, nous sommes fichus, désespèrent Sarah."

"On est fichu de toute façon, maintenant, fait remarquer Énavila."

"Mais comment faire, ils ne vont jamais ouvrir les trois cellules en même temps !"

En effet les hommes ouvrent la cellule d'Énavila, ils sont un peu moins d'une dizaine, de toute façon on ne rentre pas plus dans le petit couloir. Ils se postent avec leur lance et leurs épées, Énavila n'en a que fi, elle leur fonce dessus comme une furie. Elle en fauche deux qui ne s'attendait pas à la voir sortir contre eux. Les autres tente de l'embrocher avec leur lance, mais la combinaison de protection d'Énavila est solide, elle a dû la passer en mode armure. Ils ne la contiennent pas, c'est impressionnant, elle hurle en les repoussants comme un bulldozer, ils ne peuvent rien faire, elle est trop puissante pour eux, il faut dire qu'elle fait déjà bien une fois et demi leur taille.

Une fois ceux-ci repousser jusqu'à l'entrée, Énavila hurle.

- Les clés !

Et elle les lance dans le couloir, j'ai un peu du mal mais grâce a ma barre je parviens a les récupérer, leurs clés sont bizarrement foutu, il faut l'enficher dans une encoche, et ensuite pousser un verrou qui devient mobile et permet d'ouvrir la porte.

Ma porte ouverte, j'ouvre sans attendre la porte de Sarah puis je me jette avec Énavila contre les hommes-oiseaux, à nous deux dans