page 324 le patriarche 325

super perception :

- Énavila les "sent".

- Va te faire foutre, je suis sûr qu'il y a des hommes sur cette lune.

Sarah ne fait pas attention à nos chamailleries :

- Tu es sûre comment ?

- Je suis sûre, c'est tout.

- Je vois.

Énavila se lève et descend de l'aile.

- J'en sais rien pourquoi j'en suis sûre, je le sens, il me semble, peut-être, oh et puis merde, faites ce que vous voulez, je n'ai pas besoin de vous. Je vais descendre la rivière.

Je tente de la raisonner :

- On n'est pas pressé à ce point, bordel, on peut attendre quelques jours pour voir comment va le vaisseau, et si on peut récupérer le contenu de cette caisse, puis on partira, de toute façon je suis d'accord, on ne va pas rester ici éternellement.

Sarah me soutient :

- Ylraw a raison, il ne faudra pas plus d'un demi-sixième pour être fixer sur le vaisseau, en attendant on peut peut-être fabriquer des armes.

Énavila se tourne vers moi, et demande presque gentiment :

- Tu nous apprends à faire des cordes et des lances ?

- On peut essayer, mais j'ai peur que ces arbres ne s'y prêtent pas trop, il faut voir si les fibres de leur sortes de feuilles sont solides. On peut déjà récupérer les pierres qui traînent et en aiguiser quelques unes.

Sarah se lève sur l'aile.

- Il faudrait peut-être aussi dégager toutes ces bêtes, je ne suis pas très tranquille en les voyant tout autour de nous. Elles peuvent peut-être encore se réveiller.

- Elles ont l'air sacrément mal en point, à mon avis elles vont toutes crever dans pas longtemps. Je ne sais pas trop ce qu'elles ont eu, mais c'est efficace.

Énavila a déjà commencé a faire un tas de pierre à côté du vaisseau. Rapidement elle en trouvent quelques unes un peu tranchantes et tente de couper les arbres tombés lors de notre crash.

- On pourrait tenter de déplacer un peu tous ces arbres pour en faire des barrières, ils nous bloquent pas mal le passage en ce moment, j'en ai baver pour vous ramener au vaisseau la dernière fois.

- Oui, c'est une bonne idée, on va déjà pousser ce qui est poussable.

Sarah prend la relève d'Énavila et continue de ramasser des pierres, et Énavila et moi commençons à déblayer un peu le terrain. Mais ces arbres sont très lourds, sans tronçonneuse c'est vraiment la galère. Quoi qu'il en soit nous passons plusieurs heures à cette tâche, et, après un tour à la rivière pour boire, nous contemplons le travail accompli de l'aile du vaisseau. Nous avons à peu près nettoyer l'environnement immédiat du vaisseau, sur quatre ou cinq mètres, là où le crash a provoqué le plus de dégâts et où les arbres étaient complètement fracassés. Le vaisseau à dû s'écraser à une sacré vitesse quand même pour tout exploser sur un si grand rayon ! Désormais nous ne ferons plus grand chose sans outils. Nous avons mis de côté tous les bâtons de taille correcte qui peuvent servir de manches pour des haches ou des lances. Après un deuxième repas, Énavila commence à tailler des pierres, et nous je tente avec Sarah de tresser nos première cordes.

Je ne sais pas trop si tout ça va nous servir, mais au moins ça nous occupe et nous évite de nous engueuler, ce qui est déjà pas si mal. Finalement les feuilles allongées de ces arbres se tressent bien, et les cordes ont l'air solides. Après plusieurs heures, satisfait de notre première sorte de hache, qui ne coupe pas très bien, mais qui