page 424 le patriarche 425

Je vais mourir avec Énavila dans mes bras, quelle ironie, avec celle avec qui tout a commencer, en tentant de la sauver...

Des arbres ! Le sol !

L'eau me projette contre un arbre, ce doit être le rebord de la vallée, si je parviens à m'accrocher peut-être que les flots vont rebaisser bientôt.

Je suis pris dans les branches, l'une d'elle blesse grièvement Énavila, du sang se mélange à l'eau, ma combinaison me protège. Je transforme immédiatement mes barres en crochet pour qu'elles nous tiennent moi et Énavila accrocher à l'arbre. Je désactive le blocage de ma respiration, en espérant que l'air arrive bientôt.

De l'air, enfin ! Je prends ma respiration et perds connaissance.