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puissant que celui des bracelets. Ces combinaisons sont aussi capable, dans une certaine mesure, de soigner, et nous en enfilons Sarah et moi chacune une. Énavila se contente elle d'une combinaison classique neuve.

La caisse contenait aussi des armes et des sondes automatiques. Des petits artificiels volants capables de découvrir le terrain et faire des analyses pour l'eau, l'air, la nouriture... Mais, le seul exemplaire qu'à retrouvé Énavila était en piteux état, sans doute à cause des décharges du dragon. Énavila l'a tout de même ramené, au cas où il soit capable de se réparer, mais il semble vraiment hors d'état de fonctionner. Quant aux armes, Énavila, bien qu'elle ait chercher plusieurs heures, n'en a trouver qu'une, qui semble toutefois encore fonctionner. Une sorte de pistolet à l'antimatière, qui propulse des microcapsules d'antiprotons qui s'anihilent quand on le désire.

Énavila nous a bien entendu négocier l'arme contre les deux combinaisons, de toute façon elle a la peau suffisamment épaisse et après tout c'est elle qui a tout ramener, elle peut bien prendre ce qu'elle veut. Les combinaisons sont très efficaces, et ma blessure sera guérie en quelques heures.

- Combien de temps ses barres fonctionnent-elles ?

- Ça dépend de l'utilisation, répond Sarah, mais elles contiennent une réserver d'antimatière comme source d'énergie, et elles ont l'air pleine, donc elle devrait tenir plusieurs années, même si nous les utilisons intensément.

- Mais ce n'est pas un peu dangereux d'avoir une réserve d'antimatière comme ça ? Ça ne peut pas nous péter à la figure ?

- Pas plus que dans les bracelets. Les anti-particules sont piégés de telle façon qu'une réaction en chaîne est difficilement possible. C'est plus dangereux de faire une mauvaise manipulation avec la barre que la faire exploser. Si elle devient instable elle a de toute façon un mode d'urgence où elle s'éloigne automatiquement.

- Une mauvaise manip ?

- Oui, ces barres sont un peu anciennes, elles n'ont pas de

vérification de prise de forme, ce qui fait que tu peux te transpercer toi-même la poitrine si tu ne fais pas attention.

- Dommage que les combis n'aient pas d'abeille.

- Oui, ça nous aurait bien servi, ne serait-ce que pour repérer les environs. Si tu es montée au niveau des cimes, Énavila, tu as vu quelque chose ?

Énavila s'était allongé pour se reposer, mais elle ne s'est pas encore endormie.

- Non, répond-elle. Il n'y a que de la forêt orange. Il y a beaucoup de montagne, l'horizon de porte pas très loin.

- On va essayer de suivre le fleuve, alors, qu'est-ce qu'on peu faire d'autre ?

- Pas grand chose, répond Sarah tristement.

- Oui, suivre le fleuve, lance Énavila, énervée. Maintenant si vous pouviez parler avec vos bracelet, j'aimerai dormir quelques heures avant que l'on reparte, il faut profiter de la nuit.

- Tu penses qu'ils vont nous attaquer de nouveau dès que le jour va se lever.

- Sans l'ombre d'un doute.

- Tu en a vu, des cimes.

- Oui.

- Ils étaient endormis, comme autour du vaisseau ?

- Je suis fatiguée, on en reparlera plus tard... peut-être.

Sarah s'est aussi allongée. Je fais de même, Chien-lézard vient près de moi. Je somnole plus que je ne dors, je n'ai plus trop sommeil. J'ai enfilé une des combinaisons ramenées par Énavila, je suis au chaud et je sens ma blessure se guérir. C'est vraiment la galère d'être paumé dans ce trou perdu. En un sens je trouve ça plutôt sympa d'être seul avec deux bombes sexuelles dans un endroit inconnu,