page 322 le patriarche 323

- Il vaut mieux chasser maintenant que c'est facile et faire des réserve, si nous nous faisons de nouveau attaquer et que nous devons rester coincer dans le caisson.

- C'est vrai, mais nous n'allons quand même pas rester là toute notre vie, il va bien falloir qu'on parte d'ici.

Nous repartons vers la forêt, Sarah est devant nous.

- Le vaisseau est naze, on ne pourra rien en faire...

- On ne pourrait pas utiliser juste une partie, pour faire une voiture ou un véhicule ?

- Il faut voir avec Sarah, c'est elle qui le commande. Mais il nous faut un truc qui vole, impossible de se déplacer dans la foret sinon.

- Est-ce que tu as vu quelque chose avant de te faire attaquer, en montant dans la montagne ?

- J'ai entrevu la vallée, rien de spécial, mais on devrait sans doute descendre, on aura peut-être plus de chance.

- Tu crois que ces sales bêtes nichent en hauteur, tu ne crois pas qu'on peut en trouver plus bas aussi ?

- J'en sais rien, mais quand elles m'ont attaquée elle venait du haut, il me semble qu'elles étaient sur les crêtes.

- J'ai l'impression qu'on est fichu. Dès qu'on va s'éloigner du vaisseau on va se faire bouffer en moins de deux. Si nous nous faisons attaquer dans la vallée par un troupeau de bêtes, nous ne nous en sortirons pas.

- Ça ne nous avance pas de rester ici.

- On pourrait peut-être tenter de réparer le vaisseau, ou attendre. Sarah a dit qu'il avait commencé à faire des racines, il parviendra peut-être à voler de nouveau ? Ou peut-être nous donner des armes, de quoi nous défendre.

- J'ai pas envie de traîner là.

- Si c'est pour se faire bouffer au bout de deux jours, ça vaut peut-être la peine d'attendre un peu, de toute façon c'est plutôt mal barré pour qu'on se casse d'ici rapidement.

- Connard.

- Tu fais chier, tu crois encore que c'est moi qui t'ai amenée ici ?

- Oui.

- Pauvre conne.

Elle m'énerve. Je sens que de jouer à Robinson avec elle et Sarah va être moins fun qu'avec Erik et Noama sur Stycchia. J'avance et je rejoins Sarah. Il ne nous faut guère de temps pour attraper une bonne réserve d'animaux. De retour au vaisseau, Énavila en mange une bonne partie ; quant à moi un ou deux me suffisent pour être repus.

- Sarah, tu penses que le vaisseau peut arriver à se réparer suffisamment pour voler ?

- Comme je t'ai dis ce n'est pas gagné. Si l'artificiel était en étant, je pense que oui, mais il a été considérablement endommagé, et je ne suis pas sûr qu'il parvienne à se regénérer correctement.

- Mais on ne pourrait pas l'aider ?

Énavila se met de la partie :

- Tu veux faire quoi, creuser une mine avec tes petits doigts ?

- Je t'emmerde, je cherche une solution.

- La solution c'est de se barrer d'ici et de trouver les habitants de cette planète.

Sarah est curieuse :

- Les habitants ? Comment savez-vous qu'il y a des habitants.

Énavila a beau faire des trucs étranges, je doute un peu de sa