hésitation... Bah et puis après tout... J'approche ma main de son ventre, soulève ses rubans, laisse mes doigts l'effleurer. De sa main elle me repousse doucement. Je la lui saisis et la pose doucement sur son ventre, puis me penche pour l'embrasser dans le cou. Elle penche la tête et remonte l'épaule. Elle veut utiliser sa main mais je la tiens toujours fermement. Je la lâche enfin et fait glisser ma main le long de sa jambe. Je me rapproche encore. Elle se retire un peu et me parle enfin, sa communication doit être terminée.
- Eh ! Tu fais quoi là ?
Je me rallonge alors.
- Rien, je tentais de te distraire, simplement. Mais bon tu n'es plus en sym, alors ce n'est plus intéressant.
- C'était un des gérants de Stycchia, qui demandait plus de précision sur votre cas et surtout celui de votre amie pour l'accès au bracelet. Il va intercéder auprès du Congrès pour expliquer la situation, si sa demande est acceptée, nous n'aurons pas besoin de réunir trop de monde d'ici pour faire appel, et nos craintes de voir débarquer la moitié de la planète seront en partie rassurées. C'est pour toi que je fais toute ces démarches, tu pourrais avoir un peu plus de respect !... Bon... Pourquoi tu t'es arrêté ?
- Et bien, je te l'ai dis, tu n'es plus en sym, il n'y a plus lieu de tenter de te distraire. Mais vous n'aviez pas un conseil ce soir ?
- Si justement nous devions réunir les avis de Stycchia pour avoir accès en urgence au Congrès, mais si ça se trouve nous aurons directement accès.
Elle se rapproche. C'est moi qui suis sur le dos et elle à mes côtés désormais. Elle parle plus doucement. Elle retrouve sa voix spontanée, son petit timbre mesquin, j'adore :
- Tu voulais juste m'embêter pendant mon sym ?
- Et bien, oui, que croyais-tu ?
- J'avais vaguement l'impression que tu voulais m'embrasser.
Elle se rapproche encore, s'apprêtant à m'embrasser.
- Si je l'avais voulu je t'aurais laisser faire ce matin.
- Salaud !
Elle se redresse, me file une tape de la main et se tourne pour se lever du lit. Je l'attrape par le bras et la tire en arrière, elle tombe à la renverse sur le lit mais me repousse. Elle se débat mais je la maîtrise. Je l'embrasse dans le cou. Elle se calme mais me repousse et me maintient à distance les deux avant-bras contre mon torse.
- Qui te dis que j'ai envie de toi ?
- Ton bracelet.
- Comment ça ?
- Si tu n'avais vraiment pas envie de moi, tu m'aurais paralysé.
- Ça ne me fait pas forcément plaisir de te paralyser en permanence ! Si je peux m'en sortir toute seule, je n'hésite pas !
- Oui mais là tu ne peux pas t'en sortir.
- Prétentieux !
- Tu as raison, il ne faut pas être prétentieux. Fais ce que tu veux.
Je la lâche et me retourne, m'apprêtant à me lever, et c'est elle, alors, qui me tire de nouveau sur le lit et m'embrasse. Quelle fougue ! Elle m'étonne ! Je lui passe ma main dans les cheveux, elle fait traîner la sienne sur mon torse. Je suis habillé avec une combinaison moulante bordeaux, d'un seul tenant, j'ai bien peur qu'elle aie quelques difficultés à me déshabiller. Pour ma part la tâche sera sans doute longue mais un véritable plaisir. Je commence en dégrafant l'attache de ses bandeaux, et les glissant tout doucement en lui caressant le dos. Elle descend sa main et sourit en constatant mon excitation.