très loin.
- Nos bracelets commence à les identifier plus facilement, je les ai sentis alors qu'ils étaient encore à plusieurs dizaines de kilomètres ("sizaines" de quadri-pierre)
- Peut-être qui si nous trouvions une île, où ils ne pourraient pas venir.
- Oui les habitants de cette planète, s'il y en a, sont peut-être dans des coins sans grillés, des îles, ou vers les pôles.
- Tu sais où nous sommes par rapport à la planète ?
- En latitude tu veux dire ? Près de l'équateur, c'est ce que Sarah m'avait dit.
- Tu te rappelles de la taille de la planète ?
- Hum... Je ne sais pas si Sarah nous l'avait dit... Non je n'ai rien...
Je cherche moi aussi.
- Tout ce que j'ai c'est qu'elle m'avait dit dans le vaisseau que la planète avait des lunes de rayon supérieur à quatre mille quadri.
- Si on est pessimiste en disant que le diamètre est de neuf mille cinq cents kilomètres (sept bi quadri pierres), la distance au pôle est de l'ordre de sept mille cinq cents kilomètres (cinq bi-quadri pierres et demi).
- Sept mille cinq cents kilomètres ! Il nous faudra des mois !
- À une moyenne de trente-six kilomètres par jour (100 quadri-pierre en base 6), il nous faudra plus de deux cents jours. Cent si nous allons deux fois plus vite.
- Mouais, on sera sans doute morts d'ici là, mais c'est peut-être la direction qu'il nous faut prendre, mais comment savoir vers où sont les pôles ?
- Par rapport à la rotation de la planète, le fleuve semble aller dans cette direction.
- Et Sarah ?
- J'en sais rien...
Je m'endors sur cette dernière parole, exténué... La faim me réveille trois heures plus tard, le soleil est presque couché. Énavila est à l'avant, dirigeant le radeau tant bien que mal.
- J'ai la dalle.
- Ils nous suivent encore, ils ont plus de mal avec les rochers sur la rive, mais je les ai vus il n'y a pas longtemps, c'est mieux que nous attendions encore quelques heures avant de nous arrêter.
- On peut peut-être choper du poisson ?
- J'ai tenté, mais je n'y suis pas arrivée, mais avec mon bras et ma jambe je ne suis pas très douée, tu auras peut-être plus de chance que moi.
J'utilise mon bracelet pour repérer les poissons qui passent à proximité de notre radeau, les immobiliser marche assez bien, il me faudrai juste une épuisette. La barre fait très bien l'affaire, transformé en sorte de passoire géante, je capture rapidement des petits poissons. Crus ce n'est pas ce qu'il y a de plus fameux, mais ma faim se moque du goût.
- Pas mal l'épuisette, je tentais de les harponner, c'est vrai que ce n'était pas très malin.
Énavila me copie, et attrape elle aussi quelques petits poissons qui passent. Ce n'est pas si évident parce qu'ils ont plutôt tendance à fuir à notre arrivée, mais nous aurons au moins quelque chose dans le ventre avant de faire un arrêt.
Quand j'en ai marre des poissons, je me rendors de nouveau pour six bonnes heures de sommeil, il fait sombre quand je me réveille.
- Ils ne nous suivent plus il me semble, on va pouvoir s'arrêter et manger. J'ai reçu un signal de Sarah tout à l'heure, elle s'est encore déplacée dans une direction opposée à la notre, mais on peut