page 134 le patriarche 135

tous.

Pfff, je m'en suis sorti... Je la prends par la main et la raccompagne jusqu'à son chalet. Une fois à l'intérieur, je la serre dans mes bras, lui demandant une fois de plus pardon de ne pas l'avoir invitée hier soir. Pour me faire excuser je lui propose de lui faire un massage :

- Tu veux dire faire une séance de massage ?

- Euh, non, moi, te faire un massage.

- Mais, comment ?

- Et bien, avec mes mains, te masser le dos, les jambes, le visage, la tête...

- Tu sais faire ça ?

- Ce n'est pas très compliqué, mais j'ai peur que ce ne soit moins bien que ce que propose vos artificiels.

- Bah ! Peu importe, c'est différent, je veux bien.

Me dit-elle en souriant. C'est bon... Mais quand même, je me demande si elle se rend compte de ce qu'elle me reproche... Peut-être que nos appréhensions son différente, après tout... Bah ! Oublions ce malentendu... Je lui fait un bisou et l'invite alors à monter s'allonger sur le lit. Je demande à Me s'il aurait de l'huile de massage, j'ai un peu de mal a expliquer et Pénoplée m'aide. Finalement celui-ci me fournit des petits sphères d'huile avec lesquelles je peux me frotter les mains pour les induire, c'est parfait. J'ai toujours aimé faire des massages, peut-être parce que j'apprécie la découverte du corps que je masse, ses points sensibles, douloureux, ou tout simplement pour donner du plaisir à une personne que l'on apprécie.

Je prends le temps, doucement, de la déshabiller, en massant légèrement au passage ses bras, épaules, jambes, cuisses. Une fois nue, je tapote du bout des doigts tous les muscles apparents, principalement le dos, les cuisses, les fesses, les épaules et les bras. Je commence alors à utiliser l'huile de Me pour doucement lui en enduire le corps, et débuter le massage à proprement parler. Je m'attarde sur les mains et les pieds, puis les jambes et les

bras. J'insiste longuement sur le dos, et graduellement intensifie aussi la force de mes pressions. Régulièrement je fais une pause au niveau de la tête, pour masser le cou et le cuir chevelu. Je m'assure de manière répétée que je ne vais pas trop fort ou si je dois insister sur certaines parties plus douloureuses de son corps.

Son corps est vraiment parfait, et je ne me lasse pas de le caresser. Bien évidemment j'aurai difficilement pu ne pas être excité par cette séance, et, considérant ma pénitence accompli, je me déshabille et m'allonge nu sur son dos. Elle murmure :

- Hum, intéressant, c'est de me masser qui t'a mis dans cet état ?

- J'ai bien peur que oui, que va-t-on pouvoir faire ?

- Et bien ce serait idiot de ne pas en profiter, tu ne crois pas ? En plus pas de virtuel en vue.

J'acquiesce en souriant, elle est vraiment rancunière, et, lui écartant les jambes avec mes genoux, je me glisse doucement en arrière puis en avant, et, avec de petit mouvement du bassin, me fraye un chemin jusqu'à ce que mon sexe rentre doucement dans son vagin, puis petit à petit la pénètre à mesure que son excitation augmente. Elle se laissera faire, jusqu'à jouir en m'attrapant les fesses par derrière, puis se laissant doucement glisser vers une somnolence rafraîchissante.

- Tu vois, et bien je crois que tu dois être la première personne humaine qui me fait un vrai massage, et bien je trouve que c'est bien bête de systématiquement utiliser les artificiels pour ça.

- Ils ne font pas de bons massages ?

- Oh si ils font de très bons massages, d'autant plus qu'ils perçoivent plus justement les tensions de notre corps, mais ils en font rarement qui se terminent aussi bien...

Je souris et m'allonge près d'elle, elle se tourne et pose sa tête sur mon torse.