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il pourrait enlever son pantalon en paix, il ne deviendrait pas sourd et il pourrait aller se coucher tranquillement.

Crier ! Crier ! Plus elle criait plus il allait vite ! Il aimait qu'elle criât, oui ! C'était ça ! C'était ça le truc !

Mais qu'elle se taise ! Mais qu'elle se taise ! Il fallait en finir ! C'était bon, oh oui c'était bon, oui ! Oui ! Ça venait !

Elle jouissait ! Oui ! C'était bon ! Oui ! Quelle bonne idée ! Quelle bonne idée !

Il jouissait ! Oui ! C'était bon ! Oui ! Il allait pouvoir enlever son pantalon ! Oui !

Carole le serra dans ses bras, pour plus le sentir. Thomas se laissa faire, il ne résistait que rarement à s'endormir après avoir fait l'amour, et ce jour-ci ne fit pas l'exception, il tomba presqu'immédiatement dans un profond sommeil. Mais Carole ne fit guère mieux, et cinq minutes plus tard ils dormaient tout deux, Carole sous Thomas, elle avait encore ses chaussettes, et Thomas, sur elle, avait toujours son tee-shirt, son pantalon aux chevilles et ses chaussures.

Sa brûlure, sa brûlure le réveilla, il avait chaud, tellement chaud, il était tellement fatigué. Elle le rongeait, il la sentait, il avait tellement chaud. Il retira tant bien que mal son tee-shirt, ne parvint à n'enlever qu'une seule manche, puis se rallongea presque aussitôt, heureux de pouvoir se serrer contre Seth, sa Seth, elle était à lui, comme elle avait toujours été, quel cauchemar qu'elle lui fît croire qu'elle était morte, il l'embrassa sur la joue et se rendormit.